OUVERTURE 2013-10-11


Orion brillante dans le ciel du matin
Baudrier dressé d’une grande clarté
Chevelure qui ondule, prunelles comme la lune.

La masse et le vide s’affrontent,
Baleines cosmiques qui passent,
Les eaux se referment sur le levé du jour.

Un char et son cavalier, cheval à bascule
D’un mouvement d’horlogerie, pendule…
Il cherche l’arène. On l’attend.

Le ressac ressasse des sables qui s’amassent
Et se lissent à la laisse de l’eau.
Les chocs de vagues vibrent.
L’oiseau coure.
Mes pensées se tassent et me lassent.

Aussières et encablures.


Pascal Legrand

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