PÉTOLE 2012-09-05 Sur l'eau lisse du pertuis à midi Dérivent en surface comme E.T. Qui rentre tard d'un bal à pétards Des couilles de Neptune. Les méduses molles et sous-marines S'affairent à leurs affaires de plancton. elles passent, en lumière blanchâtre sur les fonds Où guettent sans doute des prédateurs féroces, Planètes élégantes, mystérieuses, inquiétantes Par leurs rondeurs frisotantes et propulsives, Leurs battements de coupole mesurés obstinés et leur traine de cellulite cosmique globuleuse. Heureusement le rivage les arrête. ![]() Pascal Legrand Visiteurs : 258 Retour à l'accueil |