CONFITEOR 2011-03-31 CONFITEOR ET REQUIEM Je glisse au sein des impalpables fantasmagories Les rapsodies des nuages insaisissables s’écartent Comme les voiles des mille et une nuits. Les oscillations des matures souples de nos navires, Voyageurs du désir en balançoire, s’enivrent. Je vois des reflets de quintessences spectrales Où parfois les plus solides armatures chavirent. Des accents venus de Vénus s’enroulent en serpents Les courbes et sinusoïdes vaporeuses s’échappent Au marges claires des nuages indécis, Et soudain plongent vers le vide devant, Vers l’au-delà des houles et les terres nouvelles. Le vent siffle dans mes oreilles. Je suis la flèche de l’arbalète, L’esprit tendu comme une trajectoire. Pascal Legrand Visiteurs : 275 Retour à l'accueil |