CONTRASTES 2007-10-28 Trouée dans le gris du ciel La lumière comme une fenêtre L’eau suspendue gorge comme un trou noir Je suis dans le sombre des vapeurs pur arabica Au pied d’un nuage grand comme un vieux chêne Ou d’un champignon géant d’Alice Sceptres, chats et miroirs. Baobab Les portes du plateau d’herbes et de granites Sont lourdes, pesantes, à deux battants Il s’agit de teintes et de vitraux De rayons, de reflets De ce qui est là-haut Ombres proches Le vide de la voûte La clef du partage des eaux ; Transparences, légèretés ineffables, Et l’intranquilité des cascades Qui déversent parfois au saut de l’enfer Des visions de vierges alanguies et plantureuses Des bouillonnements de marmites du diable Des peurs ancestrales Du noir. Dans le lointain des prismes et pyramides D’anciens esclaves se dispersent Vers des cités médiévales aux fiers remparts Le temps flotte entre deux eaux Je dérive dans mon tonneau Diogène personne. Pascal Legrand Visiteurs : 276 Retour à l'accueil |